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Taux de crédit immobilier à mi-juin 2010.

C'est l'Arlésienne du moment : la stagnation des taux de crédit qui n'en finit pas de se faire attendre. Annoncée il y a déjà quelques mois, elle reste toujours au niveau des perspectives et est perpétuellement dominée par le recul des taux, inexorable depuis novembre 2008. Une stabilisation est tout de même le scénario plus que probable dans un avenir proche, le niveau plancher des taux de crédit étant quasiment atteint. Réservons néanmoins une part de surprise pour le reste de l'année, la situation économique ne nous permet pas d'affirmer aujourd'hui quelle orientation prendra le marché immobilier dans les mois à venir, surtout que la reprise ne donne pas de signes résolument forts.

Sur la première quinzaine de juin, les taux ont reculé en moyenne de -0,15%. Un constat du courtier en ligne Meilleurtaux.com qui rappelle que les banques ont continué leurs réajustements des taux en fonction de la politique financière de la Banque Européenne et du niveau de l'OAT : la BCE maintient son principal taux directeur à 1%, et ce depuis mai 2009, et l'OAT(obligation assimilable au Trésor, indice de référence pour déterminer les taux fixes) est descendu à son niveau le plus bas fin mai à 2,68%. Les économistes ne prévoient pas de changement sur le front des taux avant le début de l'année 2011.

Sur une durée de 20 ans, un bon dossier peut arriver à décrocher un taux de crédit à 3,55%. Sur 15 ans, l'excellente performance de 3,35% se rapproche du record d'octobre 2005 qui est en passe d'être atteint. Chez Cafpi, le taux d'appel de 3,12% sur 15 ans s'expose…pour un dossier offrant toutes les garanties de sécurité pour le prêteur. Les taux sont sont à des niveaux très bas, ce qui laisse supposer un regain d'engouement pour l'achat immobilier. La confiance des ménages est néanmoins fort émoussée par le contexte économique incertain qui maintient les intentions d'achat au stade de velléités.



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