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Immobilier ancien : un marché à trois vitesses selon les Notaires.

Un record selon les Notaires qui attendent toutefois la confirmation des données du quatrième trimestre. A fin septembre, le marché totalisait 832 000 ventes, soit un niveau supérieur aux performances des meilleures années de la décennie passée. Les transactions ont continué de progresser dans les régions pour afficher +8%, tandis que l'Ile-de-France perdait 6% par rapport à la même période en 2010. Ce ralentissement du marché francilien a été plus sensible sur Paris (-12%) et dans les Hauts-de-Seine (-23%).

Sur le front des prix, l'Ile-de-France tient la tête avec une augmentation annuelle de +6,4% à l'issue du troisième trimestre. Paris maintient les performances de 2010 avec une envolée des prix de +18% à fin octobre en variation annuelle. Les valeurs ont toutefois commencé à freiner leur course entre le 2ème et le 3ème trimestre où les appartements ont gagné seulement +1,1% et les maisons +0,7%. En province, le marché est plus modéré avec une hausse annuelle de +4% pour les appartements et +3,8% pour les maisons. Ces moyennes cachent des disparités criantes entre les régions : si certaines zones affichent une progression insolente de +10%, d'autres subissent une baisse de 5%.

Le marché en 2012 devrait se situer en retrait par rapport à l'excellent niveau de 2011. Les volumes devraient se contracter compte tenu de la dégradation du climat économique et des facteurs liés à l'immobilier (suppression du PTZ+ dans l'ancien, durcissement des conditions d'accès au crédit, et réforme de la fiscalité). Les Notaires prévoient une affirmation de l'hétérogénéité du marché : Paris conservera son statut de capitale privilégiée avec une attractivité forte auprès des acquéreurs étrangers notamment, la Petite-Couronne et les régions du littoral Sud-Ouest et de la côte méditerranéenne devraient se maintenir à flot dans des proportions plus mesurées. En revanche, hormis les grandes agglomérations où le marché sera toujours porteur, le reste de l'hexagone pourrait subir les effets de la crise avec un descente en douceur des prix des logements.



Gerard Mihranyan

Par , le mardi 24 janvier 2012

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