Elles rejoignent celles déjà évoquées précédemment par divers organismes, tel Standard & Poor's pour n'en citer qu'un. Le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques consacre quelques lignes au marché français et anticipe une baisse cumulée d'environ 10% d'ici fin 2013. Même pronostic pour les Notaires qui voient le recul des prix s'installer durablement.

Si l'agence de notation S&P pronostique un repli des prix des logements français entre 5 et 10% pour la seule année 2012, l'OCDE se montre plus modérée et précise que le faible endettement des ménages français conjugué à la politique prudentielle des banques en matière d'octroi de crédit permettent de limiter la baisse des prix. On est loin des chiffres aléatoires avancés par le cabinet PrimeView qui prédit une chute entre 30% et 40% sur les 5 à 10 années à venir.

Les prix des logements ont commencé à reculer depuis la seconde moitié 2011 pour les marchés régionaux et depuis le début 2012 pour le marché parisien. La réduction des aides publiques, le resserrement des conditions d'accès au crédit et la décorrélation entre les revenus des ménages et le coût des logements ont entrainé un mouvement baissier qui devrait s'inscrire dans la durée, compte tenu de la conjoncture économique dégradée.

Dans leur dernière note, les Notaires sont également peu optimistes quant à l'évolution du marché français et tablent sur un nouveau cycle baissier sans commune mesure avec le "trou d'air" des années 2008-2009. Les Notaires pronostiquent pour leur part un recul des prix dans l'ancien entre 5 et 10% pour l'année 2012 dans l'hypothèse où une éventuelle loi d'encadrement des loyers ne soit pas dissuasive pour les investisseurs.