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Immobilier : Sarkozy, Fillon et le logement.

L'annonce fracassante du président sur le relèvement des droits à construire a provoqué de vives réactions. Les promoteurs n'ont pas attendu pour exprimer leurs craintes d'une hausse des prix du foncier engendrée par cette possibilité de construire plus. En dehors de cette logique de marché, d'autres acteurs ont fait entendre leur voix : élus locaux, architectes et défenseurs de l'environnement et du patrimoine ont signifié l'incongruité d'une telle mesure qui aurait pour effet néfaste une détérioration du paysage urbain. Devant la levée de bouclier, le premier ministre a du recadrer lundi l'imprécision présidentielle : le code de la construction en vigueur dans les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager continuera de s'appliquer, de même que la loi Littoral et le plan de prévention du risque d'inondation. Les zones protégées, notamment les centres urbains historiques, ne seront pas touchées par cette mesure.

Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres début février pour être voté rapidement avant la fin de la session parlementaire. Si l'idée parait simple de libéraliser le foncier et d'augmenter le COS pour accroître rapidement le nombre de logements, sa mise en place pourrait se heurter aux élus locaux, seuls habilités à ce jour à déterminer le COS.



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