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Immobilier ancien : reprise des transactions et hausse des prix.

Les annonces de reprise dans l'immobilier se suivent depuis plusieurs semaines avec le retour des secundo-accédants et un léger mieux pour l'immobilier ancien plus à la peine que le neuf depuis le début 2009. Les différents acteurs du marché, agences, notaires, courtiers, présentent leurs chiffres et analyses, mais force est de constater que les avis divergent. La réforme de l'outil statistique en immobilier souhaitée par le gouvernement confirme ainsi sa nécessité.

Le seul point sur lequel s'accordent les professionnels de l'immobilier est la hausse du nombre de transactions : en variation annuelle à fin mars, leur nombre avait progressé de +39%. Sur les prix, les constats sont contrastés entre hausse pour les uns et baisse pour les autres. La semaine dernière, le réseau Century 21 qui regroupe 900 agences dans toute la France et représente 8% du marché faisait état d'une hausse de 7% au premier trimestre 2010 par rapport à la même période en 2009, hausse constatée sur un ensemble de 44 000 compromis de vente. La comparaison avec le dernier trimestre 2009 donne une hausse des prix +0,4%. En même temps, la Fnaim annonce +1,8% d'augmentation des prix sur les trois premiers mois de l'année en variation annuelle, mais un recul de 1,4% par rapport aux 3 derniers mois de l'année 2009. Une quasi stabilité donc qui rejoint d'ailleurs le rapport des notaires établi sur les compromis signés au troisième trimestre : les prix des maisons ont légèrement augmenté de +0,2%, et ceux des appartements de +0,8%. Chacun se rejoint sur la tendance du marché parisien avec une augmentation nette des prix qui atteint un niveau historique.

Pour l'année 2010 déjà bien entamée, la Fnaim comme Century 21 anticipent des variations des prix quelque peu opposées : entre -3% et +3% pour le Fnaim qui ne prend pas vraiment position, et une hausse affirmée entre +1% et +3% pour le réseau d'agences. Les notaires pour leur part n'excluent pas une rechute en prenant comme référence la crise des années 1990 qui avait oscillé entre hausses et baisses des prix.

La différence de ce début d'année par rapport à 2009 est le retour marqué des secundo-accédants, quasiment absents en 2009 partagés entre attentisme face au recul des prix et défiance vis-à-vis des banques. Les biens de grande surface retrouvent acquéreurs, les primo-accédants étant généralement des jeunes dont le pouvoir d'achat n'autorise que les petites et moyennes surfaces. La reprise du marché de la revente est constatée au niveau national dans des proportions égales à celle de l'année 2007.



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