Crédit Immobilier La Belle Attractivité Des Taux
Plus l'année avance, plus les taux reculent. Une performance tout à fait inédite dans l'historique des taux : c'est la première fois depuis plus de 60 ans que les taux fixes maintiennent un niveau aussi bas sur une si longue période.
Une situation inédite
L'observatoire  Crédit Logement/CSA indique dans sa dernière étude que les taux ont à  nouveau repassé sous la barre des 3% en avril. Ils retrouvent leur  niveau de juillet 2013 avec une moyenne de 2,94% toutes durées  confondues (hors assurances). Le record avait été établi en juin 2013  (2,89%). Les statistiques publiées par Crédit Logement/CSA confirment  les observations des courtiers en crédit. Ces derniers s'accordent sur  un taux fixe moyen de 3,20% sur 20 ans et de 2,90% sur 15 ans (hors  assurances). Cafpi annonce avoir négocié de meilleurs taux en avril 2014  qu'au cours de la période printemps-été 2013.
Conditions favorables
Oubliée  l'époque où personne n'osait envisager un recul voire une stabilisation  des taux. Fin 2013 et début 2014, les pronostics s'orientaient vers une  inexorable remontée des valeurs. Si les courtiers sont toujours enclins  à anticiper une progression lente des taux d'ici fin 2014, Crédit  Logement/CSA prend le parti d'une franche stabilité, au moins jusqu'à  l'automne. Le niveau de l'OAT 10 ans devrait lui donnait raison :  l'emprunt obligataire qui sert d'indice aux banques pour déterminer les  taux fixes du crédit immobilier a atteint 1,91% le 7 mai dernier, proche  de son plus bas niveau historique. Les marchés financiers réitèrent  leur confiance à l'emprunt français suite aux récentes déclarations  rassurantes du Premier Ministre Manuel Valls. La Banque Centrale  Européenne a par ailleurs maintenu son principal taux directeur à 0,25%,  signe qu'elle souhaite continuer à encourager l'accès au crédit.
Renégociez !
Conditions  d'emprunt favorables pour ceux qui souhaitent acquérir leur logement ou  investir, mais aussi fenêtre opportune pour renégocier un prêt existant  : les prêt contractés en 2008, 2009, 2011 et sur la première moitié de  2012 méritent d'être reconsidérés, avec, à la clef, quelques milliers  d'euros d'économie.
 
						 
				Par Gerard Mihranyan, le vendredi 16 mai 2014

