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Les taux de crédit immobilier en avril.

Le courtier en ligne Empruntis.com le constate à nouveau, les taux de crédit immobilier sont toujours en baisse en avril. Le recul des taux se fait désormais constant depuis plus de 12 mois et ils atteignent désormais un seuil historiquement bas qui date d'octobre 2005. Les banques poursuivent leur politique en faveur d'un accès au crédit facilité après des mois de durcissement, sans pour autant prêter sans garantie suffisante. Qu'on choisisse un taux fixe ou un taux variable, la période est extrêmement favorable aux emprunteurs à condition toutefois d'avoir un dossier solide.

Le taux le plus bas constaté en matière de crédit immobilier est de 3,35% sur 15 ans (taux fixe hors assurances), ce n'est cependant pas la moyenne et ce taux n'est octroyé que pour un excellent dossier. La moyenne sur 15 ans tourne autour de 3,40% et sur 20 ans autour de 3,50%, des performances quasi exceptionnelles qui concernent également les durées plus longues supérieures à 25 ans qui peuvent se négocier en-dessous de 4%. Avec cette embellie sur les taux, le courtier AB Courtage constate une nette augmentation des renégociations de crédit qui avoisinent les 40% du total des demandes de prêt.

Les banques sont toujours influencées dans leur démarche baissière par l'OAT, l'indice de référence pour la fixation des taux fixes, qui continue sur la pente descendante et est passé de 3,47% à mi-mars à 3,40% le 1er avril. La tendance est la même pour les taux variables, très performants à condition de négocier un taux capé à -/+1,5%. En période de taux fixes aussi bas, il convient de rester prudent en terme de taux variables qui ne deviennent pertinents qu'avec un écart d'au moins un point avec le taux fixe le plus bas. Sur 20 ans, Meilleurtaux.com propose un taux révisable compris entre 3,00% et 3,20% en fonction du dossier, par rapport à un taux fixe compris entre 3,70% et 3,80%, un écart manifestement pas suffisant pour privilégier le taux variable.

Il reste toutefois indiqué de se constituer un bon dossier pour décrocher le bon taux. Le niveau d'apport personnel est déterminant et en-deçà de 10% pour faire face au minimum aux frais d'acquisition, les banques rechignent à prêter. Avec 30% d'apport personnel, on a le gage d'être entendu et de pouvoir négocier son crédit. La situation professionnelle entre en jeu bien évidemment, un futur emprunteur faisant montre d'un CDI ayant toutes les chances d'obtenir son prêt. Même si les banques consentent aujourd'hui un taux d'endettement un peu supérieur à celui autorisé au coeur de la crise, la règle tacite veut qu'une mensualité de remboursement de prêt ne dépasse pas un tiers des revenus du ménage.



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