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Crédit immobilier : nouveau recul des taux.

La baisse des taux de crédit immobilier se poursuit ou plutôt reprend son mouvement baissier après une légère stagnation durant le mois d'août. Sur l'ensemble de la France, le recul constaté en moyenne est de l'ordre de -0,10% sur toutes les durées. L'automne se caractérise généralement par une forte demande de la part des acheteurs, le moment pour les banques de ne pas relâcher leur politique concurrentielle en matière de crédits immobiliers.

Selon le site Empruntis.com, les taux de crédit immobilier ont entamé un nouveau recul depuis ces quatre dernières semaines après le statu quo du mois d'août. Après le printemps, le début de l'automne est une période propice à l'achat immobilier, ce qui explique cette reprise offensive de la part des banques qui se livrent une concurrence acérée sur le front des taux de crédit.

Le repli moyen est de -0,10% sur l'ensemble des durées (comparaison des taux fixes hors assurances effectuée le 21 septembre par rapport à ceux du 2 août dernier). Pour un prêt sur 15 ans, un bon dossier peut décrocher un prêt au taux de 3,35%, tandis que sur 20 ans, le taux atteint 3,50%. Le taux moyen sur 25 ans s'établit à 3,75%. La quasi totalité des régions suive cette tendance avec quelques nuances : les régions les moins chères sur 15 ou 20 ans sont l'Ouest, le Sud-Ouest et le Nord. Les régions qui proposent les taux les plus chers sur 20 ans (taux moyen de 3,60%) sont l'Est, la région Rhône-Alpes et la région Méditerranée. L'ile-de-France se situe en zone médiane avec un taux moyen de 3,40% sur 15 ans et de 3,55% sur 20 ans.

Les emprunteurs peuvent ainsi bénéficier d'un moment idéal pour solliciter les banques et comparer les offres de prêt. sans compter que depuis le 1er septembre la réforme du crédit facilite la délégation d'assurance en matière d'assurance emprunteur et permet ainsi d'économiser quelques points sur une assurance incontournable. L'occasion est donnée de mener à bien un projet immobilier avant la fin de l'année, avant que la réforme sur l'accession à la propriété ne vienne brouiller les cartes.