Crédit immobilier : vive la baisse des taux ! - CreditProx
Après les premiers jours de septembre, force est de constater que les taux repoussent encore les limites pour faire mieux que le niveau historique d'octobre 2005. Une aubaine pour les acheteurs dans un contexte économique toujours difficile mais qui donne des signes de reprise certaine. Malgré des prix en hausse, l'immobilier progresse et les sociétés de crédit revoient à la hausse leurs prévisions d'activité.
Le niveau des taux incite les emprunteurs à renégocier leur crédit, les opérations de renégociation de crédit sont en recrudescence, notamment auprès des courtiers dont ce type d'opérations peut représenter jusqu'à 35% de leur activité. Le seuil de 3,50% d'octobre 2005 ne fait plus figure de référence. Les taux de crédit à fin août ont à nouveau reculé pour atteindre le record de 3,40% en moyenne, avec des pointes jusqu'à 2,95% pour les dossiers les plus solvables. Sur 15 ans, la moyenne se situe à 3,15%. Les banques continuent leur politique agressive pour gagner de nouvelles parts de marché, notamment les banques mutualistes (Crédit Mutuel, Crédit Agricole, BPCE) qui engrangent à elles seules 51% de parts de marché.
Les primo-accédants constituent toujours le coeur de cible avec 30% des crédits octroyés, et les cadres qui bénéficient généralement d'un apport personnel plus élevé représentent la moitié de la demande selon le courtier Meilleurtaux.com. Sur un an, la production de crédits à fin juillet est sensiblement supérieure à celle initialement prévue par les analystes et laisse augurer d'un volume en hausse pour la fin de l'année (autour de 145 milliards d'euros). On est loin des valeurs de l'année 2007 avec 170 milliards d'euros, la production de nouveaux crédits s'est infléchie au cours du deuxième trimestre (46,9%), conséquence directe du niveau élevé des prix des biens et du contexte économique hésitant.
Le très faible niveau des taux encourage aussi les emprunteurs à renégocier leur crédit. Ceux qui avaient contracté un crédit immobilier au taux de 5% et plus en 2007 ou 2008 ont en effet tout intérêt à réviser les conditions de leur crédit auprès de leur banque, voire auprès d'une banque concurrente pour réaliser une meilleure opération.