Immobilier ancien : les chiffres des Notaires.
L'optimisme est de mise chez les professionnels de l'immobilier, chez les Notaires en particulier qui révisent à la hausse leurs prévisions d'activité pour l'année 2010. Le constat d'un net redressement du nombre de transactions avait déjà été porté durant l'été, redressement qui s'est confirmé ensuite et autorise ainsi des pronostics encourageants. Le volume des ventes dans l'ancien retrouve son niveau d'avant-crise en dépit des performances médiocres de certaines régions. L'immobilier français continue de se caractériser par une forte hétérogénéité, Paris faisant éternelle figure d'exception avec des prix exorbitants et un nombre de biens mis en vente réduit à la portion congrue.
Le rebond d'activité s'est initié au cours du deuxième trimestre, ce qui laissait augurer d'un volume total de ventes pour l'année de 700 000. Les prévisions dépassent ce seuil désormais, l'activité soutenue durant le troisième trimestre permet en effet d'envisager le chiffre de 750 000 transactions pour 2010. L'immobilier ancien renoue avec des valeurs proches de celles de 2008, mais encore éloignées de celles du début des années 2000 quand la barre des 800 000 était allègrement dépassée.
Il n'y a cependant aucune homogénéité à l'échelle nationale, certains départements sont toujours en-deçà de leur niveau normal d'activité, qu'il s'agisse de maisons ou d'appartements. Ce sont essentiellement les zones rurales qui restent dans le rouge, tel le Morbihan, la Lozère ou encore les Deux-Sèvres. Les appartements dans l'Ain voient leurs prix reculer de -10,1%, ainsi que dans le Pas-de-Calais avec -6,2%. A l'inverse, certains départements, la Loire-Atlantique et la Seine-Maritime par exemple, s'en sortent plutôt honnêtement en terme de ventes de maisons avec des augmentations de prix autour des 10%. Au niveau national, l'évolution moyenne des prix se situe à +6,3% pour les appartements et +5,5% pour les maisons entre le deuxième trimestre 2009 et le deuxième trimestre 2010.