Immobilier : baisse des prix et des ventes entre particuliers.
Selon le dernier baromètre du site Entreparticuliers.com, les ventes de biens immobiliers entre particuliers ont reculé en septembre.
Le marché immobilier en 2011 ne tient pas la distance comparativement à celui de l'année passée, fort dynamique. L'augmentation des taux de crédit à l'habitat et surtout la hausse constante des prix de logements devaient immanquablement conduire à un repli du marché. Les derniers bouleversements légaux concernant la taxe sur les plus-values devrait à terme engendrer des changements tout aussi visibles.
Le nombre de biens mis en vente sur le site s'est contracté de 10% par rapport à septembre 2010, un repli plus net qu'en août qui affichait -3,5%. En variation annuelle, le recul du nombre de mises en vente atteint 2,8% sur les 9 premiers mois de l'année 2011. Preuve tangible d'un début de retournement du marché, le délai moyen de transaction s'est allongé pour passer de 10 semaines en juillet et août à plus de 11 semaines en septembre, soit le niveau enregistré durant l'année 2009. Les biens se vendent plus lentement, et la part de biens vendus en un mois diminue également pour passer de 35% à 26%.
Les prix en revanche évoluent peu.
On se serait attendu à des baisses plus marquées compte tenu du contexte morose. Le repli en septembre n'est que de 0,4% après une baisse de 0,3% en août. Sur les 3 derniers mois, les prix des logements à l'échelle nationale n'ont en moyenne reculé que 0,1% Les prix des appartement continuent de s'apprécier (+0,8% sur 3 mois), quand ceux des maisons régressent (-0,6% sur 3 mois). Les acheteurs portent leurs intentions d'achat plus volontiers sur les centres villes où la proximité des services et commerces réduit le coût supplémentaire induit lié au transport avec l'achat d'une maison. Les prix des appartements ont même plus fortement augmenté en région Ile-de-France (+1,6% sur 3 mois) et en région Rhône-Alpes (+0,9% sur 3 mois).
Le site de ventes en ligne entre particuliers ne veut pour le moment tirer aucune conclusion quant à l'impact sur le marché de la nouvelle taxation des plus-values.