Immobilier : hausse des prix entre particuliers.
Serait-ce l'effet saisonnier du joli mois de mai ? Les prix de biens immobiliers vendus entre particuliers ont augmenté en mai après un recul en avril. Selon le baromètre du site de ventes en ligne Entreparticuliers.com, cette tendance du marché se retrouve dans toutes les régions. Les valeurs immobilières renouent avec leur niveau d'avant crise.
Paris et la région francilienne étaient les seules zones où perdurait la hausse des prix. En province, les prix avaient tendance à stagner ou même à reculer pour certaines régions. Les beaux jours du printemps ont sans doute exacerbé les désirs d'achat immobilier et les prix repartent à la hausse en mai. La progression moyenne sur un mois atteint +1,6% (+4% sur un an) avec un effort plus marqué pour les maisons (+1,5%) que pour les appartements (+0,8%). En variation annuelle, hormis l'Ile-de-France qui reste en marge avec une progression très forte de +11% pour les appartements (+3,4% pour les maisons), la région Rhône-Alpes enregistre la hausse la plus notable avec +8,5% pour les prix des appartements (+2,7% pour les maisons), tandis que la région méditerranéenne inscrit un bond de +4,5% toujours pour les appartements (+2,8% pour les maisons). Seule la région Nord évolue peu avec un recul sensible des prix des maisons (-1,2%) et une stagnation des prix des appartements.
Le délai moyen de transaction est légèrement inférieur à 10 semaines avec une proportion remarquable de biens vendus en moins d'un mois (36%). Le taux moyen de négociation effectif n'évolue pas à 4,1%, tandis que près de 40% des transactions aboutissent sans modification de prix. Le nombre de nouveaux biens mis en vente progresse quelque peu par rapport au mois d'avril avec 52 500 (contre 49 250), mais reste en-deçà du volume de mai 2010 (53 300), le mois le plus prometteur depuis la crise financière de l'automne 2008. Le marché immobilier fait donc preuve de vigueur malgré la hausse des taux de crédit depuis novembre dernier.
Après un début d'année assez calme, l'activité s'intensifie au printemps. Le coût des opérations ne cesse par ailleurs de grossir avec une moyenne de 3,96 années de revenus en mai (contre 3,87 en avril), soit le niveau maximum d'avant crise (source Crédit Logement).